L'HÉROÏQUE CINÉMATOGRAPHE

1914. Dès le début des hostilités, les cameramen sont embrigadés sous les drapeaux. Une nouvelle silhouette se profile sur le champ de bataille : celle du tourneur de manivelle, dont on ne tarde pas à vanter l’audace et le courage. L’image cinématographique "prise sur le vif" donne l’illusion que l’information s’est rapprochée du réel... La caméra, dit-on, est objective, elle parle "un langage de vérité pure". Dans les salles, les foules applaudissent. Un opérateur français et un opérateur allemand, incarnations des pionniers du reportage de guerre, sont les deux narrateurs de ce film. Intermédiaires entre les images et le spectateur, c’est autour de leur perception des événements que s’articule le film. Personnages fictifs, leurs récits s’inspirent toutefois d’authentiques témoignages et de données historiques réelles.
"La valse de Herr P" est ici interprétée par :
Pierre Lacroix, vibraphone
Joël Sultanian, alto
Stéphane Hascœt, clarinette
Erik Marchelie, guitare