La ligne des confins, c'est la ligne de l'horizon, chimérique, bien sûr. Peut-être celle qui forme une frontière : que l'on parle en effet des confins de l'univers, et nous voilà tout rêveurs : l'invisible, là, derrière cette ligne?
C'est pour cela que j'ai tenu à ce que rien de visible ne témoigne de la présence active de l'électronique : que son dialogue avec les interprètes soit celui du réel et du virtuel!
Cette ligne est bien présente musicalement : elle est tracée par un ré, obstiné et mélancolique ; par "Glastine", un son de synthèse rêveur et aérien ; par le violon, chaud et lyrique.
Cette œuvre est dédiée à la mémoire d'Italo Calvino, à la lecture duquel mon horizon chimérique s'est beaucoup élargi.
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